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trois rivieres

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14 juillet 2009

Trois Rivières (Québec)

En raison de sa situation sur deux axes importants (la rivière St Maurice et le fleuve Saint–Laurent), les autochtones, depuis bien longtemps et bien avant l’arrivée des Européens, avaient choisi ce lieu pour procéder au troc des fourrures et des spécialités régionales.

Dès 1535, Jacques Cartier décrit le site dans ses carnets, il fait ériger une croix sur la pointe de l’île Saint Quentin.

Trois Rivières ne reçut son nom qu’à la fin du XVII siècle, à cause d’une illusion d’optique, en effet la rivière Saint Maurice forme trois chenaux à son embouchure avec le Saint-Laurent, en s’écoulant entre deux îles.

Il faut dire que la rivière Saint Maurice fut longtemps la première voie de communication de cette région, elle fut utilisée par les Amérindiens, avant l’arrivée des Européens, puis par des navigateurs de toute sorte, missionnaires en charge de christianisation et coureurs des bois pour leur traite de fourrures.

Les Algonquins qui occupaient ces terres étaient en constante rivalité avec les Iroquois, autre groupe amérindien, pour la possession des vastes territoires de chasse et le négoce des fourrures. Curieusement, ils accueillirent l’arrivée des Français sans animosité, et en virent d’éventuels alliés contre leurs ennemis. Il est vrai qu’à plusieurs reprises, ils combattirent côte à côte.

Samuel de Champlain, reçut un jour, au cours d’un déplacement dans la région, la visite d’un chef algonquin, du nom de Capitanal. Ce dernier lui demanda de créer un « comptoir commercial » au lieu dit Trois Rivières. Ce bâtiment, mi-entrepôt, mi-habitation pourrait faciliter le commerce local.

Samuel de Champlain mandata Laviolette pour la fondation du lieu. Laviolette et ses hommes partirent du Québec le 1er juillet 1634, ils arrivèrent sur place le 4 juillet, et ce jour fut décrété jour de la Fondation.

D’abord comptoir commercial, Trois Rivières développa très vite une triple vocation, qu’elle va conserver au fil des siècles : siège de gouvernement, ville d’éducation et cité industrielle.

Désolé de ne pouvoir illustrer ces lignes, il me faut avouer que le transfert d'images sur ce blog ne se passe pas très bien

à bientôt

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11 juillet 2009

court historique de Trois Rivières

Comité de Jumelage Eymet North Hatley

Reprenant la vie de notre migrant Eymétois, Pierre Champoux, nous avons parlé de son arrivée, de son installation, de son mariage puis de son décès à Trois Rivières (Québec), dans la seconde moitié du XVII siècle.

Poussons donc plus avant la curiosité jusqu'à découvrir cette localité au nom évocateur...

J'ai eu la chance de disposer de précieuses informations, publiées par d'autres, je les remercie de leur aide,

il n'y a dans ces lignes aucune intention mercantile. Simplement le désir de faire connaître et apprécier le Québec.

A l'origine, le site de Trois Rivières était fréquenté par des autochtones de la grande famille algonquine. On appelle autochtones, les descendants des premiers habitants des terres sur lesquelles ils vivent. Leurs ancêtres habitaient donc le pays ou la région à l'époque où des groupes de population de culture et d'ethnie différentes y sont arrivés, groupes qui sont devenus peu à peu prédominants par la conquête, l'occupation et la colonisation.

En raison de sa situation sur deux axes importants (la rivière Saint Maurice et le fleuve Saint Laurent, les autochtones, depuis bien longtemps et bien avant l'arrivée des Européens, avaient donc choisi ce lieu pour procéder au troc des fourrures et des spécialités régionales...

(à suivre)

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